Ce fléau menace un grand nombre d’habitations en France notamment en Ile-de-France, le quart sud-ouest et le pourtour méditerranéen. Les termites causent de gros dégâts car ils se nourrissent exclusivement de cellulose qu’ils vont prélever dans le bois, le papier et le carton (régime xylophage). Ils s’attaquent aux planchers, plinthes, fenêtres anciennes, dormants de portes, charpentes, poutres qu’ils détériorent en quelques mois, car une colonie de termites est capable de consommer 500 grammes de bois chaque jour. Difficile de passer à côté d’une invasion de termites, le termite est lucifuge c’est-à-dire qu’il préfère se déplacer dans l’obscurité.
On peut observer des indices qui caractérisent la plupart des infestations de termites quand ils se trouvent dans les murs, à l’intérieur des cloisons ou dans les faux-plafonds. Les termites empruntent des cordonnets (14 cm en 24h) qu’ils utilisent comme galerie-tunnels pour leurs trajets de prospection sur les matériaux indigestes. Face à ce problème d’épidémie, il existe qu’une seule méthode pour lutter contre la contagion : remplacer les huisseries extérieures en bois pour éviter les causes d’humidité, éviter de stocker le bois de chauffage contre la maison, débarrasser la cave des morceaux de bois et cartons, enlever les souches mortes et planches en bois abandonnées. Un bâti dense, des températures hivernales clémentes, de l’humidité et les termites signent leur retour.
Mais aussi et surtout en raison de leur dentition à croissance continue responsable de nombreux dégâts matériels. Les rats et les souris s’attaquent aux matériaux isolants, câbles, gaines, fils électriques, provoquant ainsi pannes, court circuits et incendies. Ils sont actifs surtout la nuit, ce sont des commensaux car leur existence est indissociable de l’homme. A l’automne, les rats et les souris s’infiltrent dans les logements, ils atteignent les escaliers, les caves, les garages, les greniers mais aussi les voitures.
Comme nous l’avons dit, les rongeurs sont surtout actifs la nuit. Leur présence dans la journée révèle un stade d’infestation avancé. La nourriture et les déchets que jettent les habitants et les restes de pique-nique abandonnés attirent les rongeurs au plus près des habitations ce qui favorise évidemment leur prolifération. Cette situation dangereuse inquiète davantage les communes, car ce sont surtout les crèches et les écoles voisines de ces logements infestés qui posent problèmes. Il existe toute une série de signes évidents d’infestation pour les rats et les souris, ils aménagent leurs nids avec toutes sortes de « matières de récupération », papier, petits bouts de tissus et autres éléments végétaux. Ces rongeurs endommagent également, les contenants, laissant échapper les aliments (pâtes, riz, biscuits etc…).
Les personnes âgées et celles avec un système immunitaire faible sont le plus à risque. Ils sévissent surtout la nuit, attirés par les sources lumineuses et entrent accidentellement dans nos maisons. La cause de ces invasions est le moustique femelle. Les femelles moustiques sont extrêmement sensibles aux odeurs corporelles comme le CO2 qui se dégage de notre respiration et la transpiration. Elles piquent pour se nourrir de sang humain nécessaire à la maturation de ses œufs et occasionnent des piqûres qui peuvent être douloureuses avec des allergies ou des surinfections.
Véritables plaies, les invasions de moustiques se manifestent quand la présence d’eau résiduelle est présente dans l’environnement. Les flaques d’eaux dans les gouttières, les pots de fleurs, sous-pots, les réserves d’eau dans les potagers et les problèmes de fuites sur les réseaux de canalisations favorisent le développement des larves de moustiques durant les grosses chaleurs. Quelques dizaines d’œufs sont alors déposés par paquets, flottant sur les eaux stagnantes, à proximité des habitation pour le moustique (culex) ou, sur les sols inondables pour le moustique tigre (Aedes albopictus) . La prudence s’impose donc aux alentours des étangs, des marais et autres étendues d’eau.
En tant qu’entreprise de désinsectisation, nous sommes conscients des dangers que représentent les fourmis dans nos habitations et nos bâtiments. Les Fourmis Charpentières creusent des galeries dans le bois, mettant en péril la structure des maisons et des arbres. Leur présence est souvent difficile à détecter, mais elles se multiplient rapidement, envahissant tout un bâtiment. Elles nichent dans les tiroirs, placards, meubles et derrière les appareils électroménagers, causant des dommages invisibles jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Les courts-circuits provoqués par leurs activités peuvent entraîner des problèmes électriques.
Les Fourmis Noires des Jardins (Lasius niger) élèvent des pucerons pour se nourrir de leur miellat. Elles sont attirées par les aliments sucrés. Leur nombre peut atteindre de 5 000 à 15 000 individus par colonie. Elles pénètrent dans nos habitations, cherchant des sources de nourriture. La reine peut vivre jusqu’à 20 ans, tandis que les ouvrières ont une durée de vie plus courte (1 à 2 ans). Désinsectiser un appartement ne suffit pas toujours à éliminer complètement ces envahisseurs. L'importance de la désinsectisation est d'empêcher ces indésirables nuisibles de pénétrer à l'intérieur des bâtiments.
Ces dernières années, les demandes de traitements de punaises de lit ont sérieusement augmenté. Les punaises de lit ne sont pas considérées comme des vecteurs de maladies, mais elles infligent des piqûres sur le corps qui provoquent des lésions et des éruptions cutanées. La peur causée par les piqûres de punaises de lit ne doit pas être sous-estimée. La seule pensée d’être la proie de tels insectes entraine la plupart du temps une perte du sommeil jusqu’à, chez certaines personnes, la dépression. En raison de la répugnance qu’elles inspirent, l’invasion des punaises de lit sème la panique chez les habitants, forçant les locataires à partir de chez eux quelques temps et à jeter leur lit à la déchetterie.
Résistantes et de plus en plus envahissantes, les punaises de lit frappent tout type de logement mais les infestations touchent plus particulièrement les immeubles et les hôtels. Elles sont rarement actives la journée, nichées généralement dans les chambres à coucher, elles se cachent la plupart du temps dans les zones d’obscurité et sortent la nuit pour se nourrir de sang. Lorsque le niveau d’infestation de punaises de lit est élevé la propagation s’étend à tous les recoins de la pièce, y compris les placards, les tiroirs, les têtes de lit, la moquette et les meubles. Cette situation invivable devient l’obsession des bailleurs car les occupants doivent acheter à leur frais, de la literie neuve et des meubles. Les hôtels ont l’obligation d’offrir une compensation à leurs clients à laquelle s’ajoute des frais de désinsectisation et la perte économique des chambres inoccupées jusqu’à ce que l’infestation soit éliminée.
Principal fléau en Europe, les cafards souillent les denrées alimentaires avec leurs excréments, causes des maladies telles la dysenterie, les gastro-entérites, la fièvre typhoïde et la poliomyélite. Ils sont à l’origine d’allergie respiratoire, aggravée par les pulvérisations des bombes insecticides. Grâce à leur cycle de vie d’environ 170 jours dans des conditions favorables, les femelles pondent 30 à 40 œufs toutes les 2 à 3 semaines. Véritable calvaire, les cafards sont difficiles à localiser et en quelques semaines ils peuvent proliférer dans l’ensemble d’un bâtiment. Ils s’introduisent à l’intérieur par les colonnes de vide-ordures, canalisations, chaufferies, gaines techniques ou de manière accidentelle dans nos appareils ménagers dans lesquels ils provoquent des courts circuits
Comme toutes les espèces commensales de l’homme, les cafards vivent la nuit. Ils nichent généralement dans la cuisine à l’intérieur des tiroirs, placards, meubles, dans le four, sous le frigo et derrière la machine à laver. Quand ils prolifèrent, on peut les apercevoir sur les murs, grimper pour se réfugier derrière du carrelage, du papier peint partiellement décollé ou dans la fente d’un angle de porte. Désinsectiser un appartement dans une résidence ne suffit pas. Depuis quelques années, les méthodes de traitement des cafards ont permis la disparition totale d’infestation.